Journée Innovation Sociale

Corollaire de la démocratisation d'Internet, la culture de réseau est aujourd'hui un formidable amplificateur d'idées et de l'imagination des « natifs du numérique. »

Comment le milieu communautaire peut-il mettre à profit la puissance de cette culture, et surtout, comment doit-il s'ajuster à ces nouvelles réalités?

Une piste de solution? La coopétition. Qu'est ce que ce concept? Selon cette théorie développée par deux chercheurs du Harvard Business School et du Yale School of Mangement, les entrepreneurs (et donc le milieu communautaire) ont tout intérêt à unir leurs forces en participant à des projets communs tout en demeurant, au niveau du marché local, des compétiteurs acharnés.

En adoptant un modèle « coopétitif », le milieu communautaire peut lui aussi compétitionner sur certains projets et collaborer dans d'autres. Cela fait donc de la coopétition un modèle parfaitement adapté à la révolution numérique et à la culture de réseau.

Depuis 10 ans déjà, Michel Dumais est chroniqueur en nouvelles technologies. Il a publié ses réflexions dans différents médias tel Le Devoir, le Soleil, Le Droit, Voir, l'Actualité ainsi que dans plusieurs autres revues et quotidiens québécois.

Il fut aussi vice-président, communications et marketing chez SGDL Systèmes, directeur nouveaux médias chez Cybersciences (Québec Sciences) en plus d'être chroniqueur technologique à la radio de Radio Canada à l'émission Clair et Net et demain la veille.

Il a à son actif la conception et/ou la réalisation de plusieurs sites Internet ainsi que plusieurs projets spéciaux utilisant les nouveaux médias. Il fut aussi coproducteur du magazine audio Interactif. En 1998, Michel Dumais était vice-président du FIM (Forum des inforoutes et du multimédia).

Depuis toujours, Michel Dumais s'intéresse et réfléchit aux impacts sociaux et économiques des technologies.

Dans le cadre de cet atelier, Daniel Lemay a cerné quelques-uns des principaux attraits des technologies sans fil et du réseau de Île Sans Fil en particulier, pour les organisations communautaires. Le modèle de Île Sans Fil pouvant être répliqué partout dans le monde, la présentation ne s'est donc pas limité au seul contexte montréalais.

Depuis maintenant plus d'un an, Île Sans Fil - un groupe communautaire à but non lucratif - s'est donné pour mission de fournir un accès à Internet sans fil public aux Montréalais. Île Sans Fil entend aussi œuvrer à la mise en place et au maintien d'un réseau métropolitain communautaire sans fil, en marge de l'internet, accessible par tous, gratuitement et de façon sécuritaire.

Les bénévoles d'Île Sans Fil croient que la technologie peut être utilisée dans le but d'amener les gens à entrer en contact entre eux et contribuer grandement à l'émergence de nouvelles communautés. Ainsi, Île Sans Fil entend utiliser ses points d'accès pour promouvoir l'interaction entre ses usagers, présenter des œuvres artistiques originales utilisant des médiums inusités et enfin fournir de l'information qui soit pertinente localement.

• Brève présentation du CLUB 2/3 (organisme qui chapeaute le Réseau Interférences)
• Historique et mission du Réseau Interférences
• Comment fonctionne le Réseau?qui peut adhérer?
• Comment l'apport de NTIC arrive à combler les besoins de réseautage des jeunes d'aujourd'hui?
• Exemples d'actions d'engagement citoyen réalisées grâce au Réseau Interférences
• Qu'est-ce qui s'en vient pour le Réseau Interférences?

Le CLUB 2/3, organisme d'éducation et de coopération internationale, oeuvre auprès des jeunes du Québec et des pays du Sud dans l'espoir d'un monde plus juste, plus harmonieux et plus écologique. Il a été fondé en 1970 par des étudiants du Collège Marie-Victorin concernés par l'appauvrissement et l'injustice sociale qui pesaient sur les 2/3 de la population du globe. Ses principaux collaborateurs dans plus de 250 écoles du Québec sont des enseignants, des animateurs de vie spirituelle et d'engagement communautaire et des directions sensibles à sa cause.

Marie Houde a terminé un baccalauréat en études internationales à l'Université de Montréal, en décembre 2002. Ensuite, au printemps 2003, elle a réalisé un stage d'initiation à la coopération internationale de trois mois au Pérou dans le cadre du programme Québec sans frontières, encadré par le CLUB 2/3. En septembre 2003, elle a occupé un poste au CLUB 2/3 comme agente de stages pour le recrutement et la formation de stagiaires participant au programme Québec sans frontières. Elle occupe depuis octobre 2004 le poste d'agente de projet au Réseau Interférences.

Beaucoup d'organismes en alphabétisation voudraient créer leur site, mais ne trouvent pas, à travers leurs activités, le temps de maîtriser les aspects techniques de la création Web. Pour simplifier la tâche de création et de maintien d'un site Web, le CDÉACF est en train de développer avec eux un éditeur de sites spécialement conçu pour le milieu de l'alphabétisation.

Les groupes peuvent maintenant créer un site dynamique, ajouter et modifier sections et pages, déposer des fichiers et des images et même utiliser un calendrier et un module d'actualités dynamiques, simplement en remplissant des formulaires Web. Les sites produits par l'engin sont hébergés sur le serveur du CDÉACF, sans frais pour les organismes d'alphabétisation. Cet atelier présentera les premiers sites créés avec l'engin et démontrera son fonctionnement.

Le CDÉACF est un organisme qui a pour mission de collecter, diffuser, promouvoir et rendre accessibles, en français, les savoir et savoir-faire des milieux de l'éducation des adultes, de l'alphabétisation et de la condition féminine et ce, dans une perspective de démocratisation des connaissances, de reconnaissance du droit à l'information et de valorisation du patrimoine documentaire communautaire québécois.

Sharon Hackett y coordonne les activités du projet «Internet et alphabétisation» et assure le développement et l'animation d'Espace alpha, un réseau québécois francophone consacré à l'alphabétisation qui a pour mandat de faire connaître les réalisations du Québec en matière d'alphabétisation et de soutenir les organismes d'alphabétisation dans l'intégration des TIC.

ÉCOF réalise de nombreux projets liés aux TIC dans la perspective d'outiller le milieu afin d'accroître sa capacité d'action et sa prise en charge des défis posés par les TIC en matière de développement social et économique. ÉCOF croit aussi que les TIC sont un outil privilégié pour rejoindre les personnes en situation de précarité et d'exclusion et pour les intéresser à se remettre en action, à briser leur isolement et à développer leurs potentialités. Pour ÉCOF, les TIC sont un outil d'animation du milieu et de lutte à l'exclusion sociale.

Au cours de cet atelier l'organisme ÉCOF a présenté deux projets réalisés dans cette perspective

• Le projet « Je clique dans mon quartier » qui, au cours des deux dernières années, a utilisé l'initiation aux TIC, à domicile, comme bougie d'allumage à une mise en mouvement vers les ressources du milieu pour des personnes en processus de rupture sociale.
• Le projet « premiers-quartiers.net », en voie de réalisation, qui vise à doter les quartiers populaires de Trois-Rivières d'un portail de proximité.

ÉCOF est une corporation de développement économique communautaire, ou plus communément, une CDÉC. Elle est née, en 1996, d'une initiative des gens du milieu. ÉCOF travaille avec les gens, les entreprises, et les organismes communautaires des quartiers populaires de Trois-Rivières. ÉCOF travaille avec et pour son milieu.

Sa mission consiste à améliorer les conditions de vie de sa collectivité en mettant l'accent sur le développement économique et social tout en favorisant la participation citoyenne des personnes vivant en situation de pauvreté et d'isolement social. ÉCOF est, depuis plusieurs années, activement impliquée dans le développement de l'Internet citoyen à Trois-Rivières.

Jean-François Aubin est coordonnateur de la Démarche de revitalisation des premiers quartiers.
Francine Pelletier est responsable du projet de portail « premiers-quartiers.net »

Cet atelier abordait les enjeux généraux du Web. Les problèmes et les bénéfices ainsi que les défis spécifiques au niveau de la normalisation et de l'accessibilité furent au coeur de cet ateliers. Il fût entre autre question de l'impact de ces dernières pour le milieu communautaire et des outils disponibles pour favoriser la mise en place des pratiques de création de contenus accessibles pour tous.

Le collectif W3Québec est né en janvier 2003 d'une volonté de combattre l'absence de méthodologies normalisées au sein de l'industrie québécoise du Web et du multimédia. En mettant sur pied une coalition pro-active de professionnels voués à la promotion en entreprise des avantages induits par l'application des normes issues du W3C, le collectif s'affaire à contribuer au rehaussement de la qualité de la production interactive au Québec.

Consultante œuvrant depuis près de 15 ans dans les milieux des personnes handicapées et communautaires, Catherine Roy a collaboré avec diverses organisations préoccupées par les enjeux entourant, entre autres, l'accessibilité architecturale, la santé et les services sociaux, l'éducation et l'emploi ainsi que les politiques et programmes publics.

Denis Boudreau œuvre dans le web depuis 1997. En août 2004, il fonde WebConforme au sein de laquelle il offre toujours ses services à titre d'expert en normalisation et de consultant Web. Il est aussi Président Fondateur de W3Québec.

Présentation de l'espace associatif.org et exploration de ses possibilités. Par l'entremise d'une visite guidée et d'exercices exploratoires assistées, les participantEs ont pu découvrir les fonctionnalités du site pour un visiteur et les avantages pour un organisme membre. L'atelier a permis également aux personnes inscrites de participer à un échange par le biais d'un forum de discussion.

Communautique est un organisme à but non lucratif visant l'appropriation sociale et démocratique des technologies de l'information et de la communication oeuvrant pour les organismes communautaires et les populations à risque d'exclusion des technologies.

Charles Gagnon est chargé de projet, depuis juillet 2001, de Communautique. Il est avocat et titulaire d'une maîtrise en droit des nouvelles technologies de l'Université de Montréal. Son travail dirigé traitait de l'impact des TIC sur le droit d'auteur et plaidait en faveur des droits des utilisateurs des oeuvres et de la protection du domaine public.Avant de travailler chez Communautique, Charles a milité dans le mouvement étudiant à l'Université de Montréal, notamment en étant coordonnateur des services aux cycles supérieurs de la Fédération des associations étudiantes du campus de l'UdeM. Il a également travaillé pour le Service d'action humanitaire et communautaire de l'UdeM.

Par ailleurs, Charles est président du conseil d'administration d'Au bas de l'échelle, organisme de défense des droits des travailleurs non-syndiqués et membre du Comité d'étude sur la démocratie en ligne (CÉDEL).

La pénétration des solutions Internet Haute vitesse apporte l'accessibilité à des outils de travail encore plus efficaces. Les services de Webdiffusion, ou la télé sur Internet, permettent la transmission en direct ou en différé de vos événements ou formations.

La visiophonie, service d'avant-garde, permet de tenir des rencontres, de donner des cours mais de façon multidirectionnelle.S'réunir, sans s'déplacer.

CAM Internet est une entreprise de services Internet d'avant-garde. Nos technologies de pointe sont accessibles et adaptées aux besoins de nos membres. Une entreprise démocratique où travailleurs et usagers poussent l'audace plus loin. Nous voulons notre action structurante pour la communauté. Nous sommes des gens solidaires. Nous croyons que la convergence de nos efforts peut générer des impacts socio-économiques structurants pour nos groupes membres et la communauté. Regroupons nos besoins, réseautons nos idées.

Qu'est-ce qu'un logiciel libre? Définitions, vocabulaires, historique. À quoi sert LINUX? Y'a-t-il d'autres solutions que Microsoft et Windows pour les groupes? Le milieu communautaire devrait-il s'intéresser au mouvement du logiciel libre? Une introduction au logiciel libre, son vocabulaire, son historique. Une présentation de quelques logiciels développés en libre et des différents scénarios d'appropriation pour le milieu communautaire.

Communautique est un organisme à but non lucratif visant l'appropriation sociale et démocratique des technologies de l'information et de la communication oeuvrant pour les organismes communautaires et les populations à risque d'exclusion des technologies.

Hugo Gervais est responsable informatique chez Communautique, il y travaille également à titre de formateur depuis les débuts de l'organisme. Il possède une formation de gestionnaire réseau en libre.

Démonstration du logiciel à travers des exercices pratiques. Ce logiciel a pour but de répondre aux besoins criants des chercheurs d'emploi en marge des possibilités offertes par les technologies de l'information. Il est composé de 6 modules de formation conformes au programme de recherche d'emploi développé, évalué et adapté au cours des années à Centre Génération Emploi. Cet outil de formation fut d'abord élaboré pour répondre aux besoins des populations immigrantes et des minorités visibles du Montréal métropolitain mais ses principes s'appliquent à tous les chercheurs d'emploi.

Anna Maria Zaidman et Abdou Diaw ont fait partie de l'équipe de Centre Génération Emploi ayant réalisé le logiciel éducatif d'aide à la recherche d'emploi appelé REI. Mme Zaidman était responsable et développeure de contenu alors que M. Diaw s'occupait de la coordination et la programmation du projet. Présentement, Mme Zaidman agit comme formatrice pour l'utilisation du logiciel et M. Diaw comme soutien technique

Le Centre Génération Emploi est un organisme qui offre des services pour le développement de l'employabilité et l'aide à l'emploi depuis 1983. Sa mission première est la préparation et l'intégration en emploi des communautés ethnoculturelles, des minorités visibles et des femmes du Grand Montréal. Centre Génération Emploi a réalisé le logiciel REI en 2000-2002. Il distribue présentement une copie gratuite du logiciel,à travers la participation à une formation, aux organismes offrant des services en employabilité dans la région du Montréal Métropolitain.

Un site tel que Cybersolidaires, comment ça se crée, s'anime et se fait connaître? Comment un organisme communautaire ou des militant-es peuvent-ils s'en inspirer pour mieux mettre les TIC au service de leur mission?

Conceptrice et animatrice du site Cybersolidaires, Nicole Nepton est impliquée dans le mouvement des femmes depuis une quinzaine d'années avec, comme objectif, le développement de la maîtrise des TIC par et pour les femmes afin de renforcer leurs capacités et leurs réseaux de même que leur ouverture sur le monde. Elle anime également le site de l'ORÉGAND avec l'équipe de cet observatoire basé en Outaouais et développe le site de Stella, dont elle est membre active. Elle a notamment réalisé des projets pour Womenspace, des carnets Web dont celui du Collectif féminisme et démocratie et conçu le site du projet Femmes au travail, actuellement en train d'être alimenté en contenus par l'organisme qui l'animera. Elle fait équipe avec Isabel Jacob, une programmeuse se spécialisant dans les logiciels libres.

Cet atelier, destiné aux ressources techniques des différents organismes, a tracé un portrait rapide des services de Koumbit, en particulier celui qui constitue l'épine dorsale de l'OBNL, c'est à dire l'hébergement autogéré. Le Réseau Koumbit a effectué une démonstration rapide du logiciel qu'il utilise et développe (AlternC) ainsi que de ses implications dans les milieux communautaires et corporatifs.

Le Réseau Koumbit est un collectif de travail autogéré d'où leur nom :  « Koumbit »  qui provient du créole « konbit » signifiant un regroupement de personnes pour une cause, un but commun. L'idée derrière Koumbit est de fournir un service d'hébergement de qualité et à bas prix, tout en fournissant un support qui permettra aux groupes communautaires de s'approprier l'utilisation des TIC. Né il y a près d'un an, Koumbit assume déjà le soutien technique de plusieurs organisations.

À l'aide d'un projet pilote d'une autoformation assistée sur le plan de communication, cet atelier a permis de cerner comment cette approche pédagogique répond aux exigences de l'éducation populaire. Parmi les thèmes abordés : le choix du contenu, les conditions pour mettre en place le projet et les liens existant entre la formule de l'autoformation, les groupes communautaires et l'éducation populaire. Les participantEs ont été invités à commenter cette courte présentation, à exprimer comment l'autoformation assistée pourrait répondre aux besoins de formations des groupes qu'ils, qu'elles desservent et à identifier des contenus possiblement adaptables à cette formule.

Monsieur Alain Villemure a complété des études en communications, en relations publiques et en journalisme. Il est aussi titulaire d'une maîtrise en éducation, option technologie éducative. Ses champs d'intérêts recoupent la multimédiatisation pédagogique, la formation à distance et les applications novatrices en support à l'apprentissage des adultes. Formateur et consultant en communication, il cumule plus de 15 années d'expérience en production média, tant aux chapitres du contenant que du contenu, dont neuf au Service audiovisuel du Centre St-Pierre.

Madame Louise Saint-Jacques est directrice générale de La Puce ressource informatique. Depuis 15 ans, elle dirige une organisation qui a pour mission l'appropriation des nouvelles technologies répondant aux besoins des organismes des milieux associatif, communautaire, syndical et de l'économie sociale. Madame Saint-Jacques est également très impliquée dans son milieu par sa collaboration au développement économique et communautaire (CDEST), au Réseau d'investissement social du Québec (RISQ), à l'Institut de Coopération pour l'éducation des adultes (ICEA) et à La Fédération québécoise des coopératives de travail (FQCT).